Le chien est un loup pour l'homme (Sibérie, Monamour)
A la fin de Sibérie, Monamour, une impression immédiate : il s'en est fallu de peu pour que ce soit un très grand film ! Oui, mais voilà, au vu du synopsis, on s'attendait à des envolées lyriques dans les somptueux paysages de la taïga et, en définitive, à quoi a t-on droit ? A un bon film d'aventures, avec un suspense artificiel et des sous-intrigues nombreuses qui parasitent son vrai sujet : les relations entre un vieil homme pieux (la vodka est interditechez lui !) et son petit-fils qui attend son père dans une datcha isolée de Sibérie, loin d'un village répondant au doux nom de Monamour (en russe, dans le texte). Slava Ross, le réalisateur, a choisi le réalisme le plus crû : viols, morts en série, dans un univers où l'on constate que le chien (sauvage) est un loup pour l'homme et que la nature piège ceux qui ne la respectent pas (fallait pas l'énerver !). Dusang et des armes, la neige qui ne vient qu'à la fin, le film déroule ses événements tragiques avec une froideur imperturbable. C'est peu dire qu'on espérait tellement plus !
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