La grâce de Diane (Un plan parfait)
On ne pourra pas encore parler du grand Chaumeil. Comme il était prévisible, Un plan parfait est largement en deçà de L'arnacoeur. Trop de facilités, de scènes sans intérêt, de cavale touristique (Kilimandjaro et Moscou) juste pour le plaisir d'en mettre plein la vue. Mais le problème majeur est celui de la crédibilité, le couple Kruger/Boon est trop antinomique, rien à faire, l'alchimie ne fonctionne pas. Boon est d'ailleurs moyen, largement éclipsé par la révélation comique de Diane Kruger d'une beauté à la Grace Kelly, ce qui ne gâche pas la pellicule. On retrouve e partie dans Un plan parfait la patte scénaristique talentueuse de Pascal Chaumeil et une science des quiproquos et rebondissements qui fait mouche. Mais la grâce n'est pas là, le film est trop laborieux, surtout dans sa première partie, et en devient d'une banalité décevante. Si on ne regrette pas le déplacement; c'est avant tout pour l'abattage de Diane. Ce n'est pas pour insister mais elle est à faire craquer le plus glacé des icebergs.
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