Cinéphile m'était conté ...

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La culpabilité en héritage (Les vivants)

Le sujet de Les vivants est de ceux que l'on peut qualifier de lourd. Pour une jeune femme de 25 ans, découvrir que son grand-père a été un officier SS, surveillant à Auschwitz, est une révélation qui s'apparente à un cataclysme. Le film brasse plusieurs thématiques autour de ce secret de famille : comment vivre avec un héritage pareil ? Que faire de cette culpabilité ? Doit-on fouiller plus avant à la recherche de la vérité ou tenter d'oublier ? Le parcours de l'héroïne, incarnée par une interprète lumineuse (Anna Fischer), qui veut savoir quoi qu'il puisse lui en coûter, la transporte de Berlin à un petit village de Transylvanie en passant par Vienne, Varsovie et Auschwitz. Une sorte de road-movie à travers un passé qui lui était jusqu'alors étranger et qui va la transformer. Cependant, comme le titre du film l'indique, Barbara Albert a choisi de parler au présent et on le regrette parfois tant Les vivants n'approfondit pas suffisamment les faits historiques. Quid par exemple de la communauté saxonne de Roumanie qui se rallia en masse à l'idéologie nazie durant la guerre ? Tel quel, le film a tendance a souvent perdre le fil et s'avère in fine plutôt victime de sa richesse scénaristique.

 

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22/03/2014
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