Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Hong-Kong, 24 heures chrono (Les neuf dragons)

Ca commence avec le meurtre d'un épicier chinois. Dû, sans doute, aux ramifications locales des triades asiatiques. Pendant une centaine de pages, Les neuf dragons se traîne(nt) à un rythme d'escargot, avant que, soudain, la propre fille de Harry Bosch ne se retrouve mêlée à l'enquête, du côté de Hong Kong. A partir de là, tout s'emballe, Bosch s'envole pour l'Asie et a 24 heures chrono pour secourir sa progéniture. Cette partie hongkongaise est très efficace, impossible de dire le contraire, mais on a l'impression que Michael Connelly se fiche comme d'une guigne de la vraisemblance, Bosch devenant une sorte de super héros, aux muscles d'acier, à l'intelligence surdimensionnée et au coeur sensible. Eh oui, il y a même un aspect mélodramatique dans ces Neuf dragons. Surprenant, et pas très excitant tout cela, d'autant que le style de l'auteur a rarement été aussi pauvre. Tout pour l'action, psychologie sommaire et, hop, retour aux Etats-Unis vite fait, avec une résolution de l'enquête décevante. Tout ça pour ça ! Bref, un Connelly industriel, vaguement exotique, qui semble avoir été écrit en quatrième vitesse. Remarquez, c'est aussi la façon dont il se lit.

 



07/06/2011
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres