Glauque, l'atmosphère (L'hypnotiseur)
Cela faisait 27 ans que Lasse Hallström n'avait plus tourné en SUède, accumulant des oeuvres aux Etats-Unis de moins en moins personnelles. De retour chez lui, l'adaptation du best seller de Lars Kepler, L'hypnotiseur, était une bonne occasion de redorer son blason. Ce qui frappe dans le film est sa similitude dans le ton et les nuances chromatiques avec le Millénium d'Oplev, même si les deux intrigues n'ont rien à voir. L'histoire de L'hypnotiseur, tirée par les cheveux, est glauque, glaciale et malsaine. Il y a une atmosphère, c'est certain, mais le film pêche par son manque de fluidité, les scènes s'enchaînant sans liant et certains aspects périphériques, intimes et sentimentaux, ne sont pas explorés, voire carrément abandonnés sans explication. Dommage enfin que toute psychologie soit absente d'un scénario qui privilégie le déroulement convulsif de l'intrigue.
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