Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

En état d'urgence (La femme du ferrailleur)

Urgence. Pourquoi Danis Tanovic, un peu égaré depuis son prometteur No man's land, tenait-il tant à tourner à tourner La femme du ferrailleur, ce "fait divers" proche du drame, s'il n'y avait pas vu un raccourci saisissant sur l'état de la Bosnie d'en bas ? Et pour témoigner de la situation précaire de la communauté rom, même si elle est nommément citée qu'une seule fois, et s'il aborde le sujet avec une grande sobriété. En demandant aux protagonistes réels de cette histoire édifiante de joue leurs propres rôles, plutôt qu'en faisant appel à des acteurs de métier, le réalisateur a joué la carte du cinéma vérité avec une sincérité et une honnêteté indéniables. En revanche, sur le plan cinématographique pur, il faut bien avouer qu'au-delà de son aspect documentaire, La femme du ferrailleur est un film plutôt ingrat, fruste et sans fioritures. C'était la volonté de Tanovic, un film en état d'urgence qui est en soi plus qu'estimable bien que parfois terne et languissant.

 

20521780.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg



02/03/2014
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres