Espoirs (britanniques) déçus
Il y a 30 ans, jour pour jour, Roland Joffé présentait Mission à Cannes. Il repartait quelques jours plus tard avec la Palme d'Or. Grand espoir du cinéma britannique au même titre qu'un Marek Kanievska (Another Country) ou un Hugh Hudson (Greystoke), Joffé n'a cessé de décevoir depuis. Des Maîtres de l'ombre à Vatel, en passant par La cité de la joie, il a pu faire illusion une décennie avant de sombrer corps et biens. Ses derniers films, There be dragons, You and I et The Lovers, ne sont même pas sortis sur les écrans français (ils ne le méritaient pas d'ailleurs). A propos, quid de Kanievska et de Hudson ? Le premier a tourné trois autres films, pas bien fameux, et plus rien depuis 2004. Le second, à peine plus prolifique, n'a pas eu davantage de réussite. Après 16 ans d'absence, il a réalisé Altamira avec Antonio Banderas, Rupert Everett et Golshifteh Farahani. On demande à voir même s'il est probable que l'on ne verra pas.
Et pendant ce temps-là, d'autres cinéastes britanniques persistent et signent brillamment : Loach, Frears, Leigh, Davies ... Le cinéma britannique n'est pas mort, loin de là.
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