Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Egocentrisme plat (Au cas où je n'aurais pas la Palme d'or)

Renaud Cohen, comme le cinéaste héros d'Au cas où je n'aurais pas la Palme d'Or, n'avait pas tourné depuis plus de dix ans. Le film est donc autobiographique à fond, jouant d'une part sur la difficulté d'écrire et de financer une fiction, ensuite, sur la part inquiète, schizophrène et hypocondriaque du créateur. Placé sous les mânes de ses maîtres, Woody Allen et Nanni Moretti, le film a l'ambition de mettre en abyme l'existence de Renaud Cohen, joué par ce même Renaud Cohen, entouré de ses propres enfants et de quelques amis comédiens. Si c'était drôle, on pardonnerait le côté narcissique de la chose, mais ça ne l'est absolument jamais. Les gags tombent à plat, la voix off est agaçante, la mise en scène quelconque. Un film pour rien, ou presque. Egocentrique et d'une extrême platitude.

 


 

 



17/08/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres