Cinéphile m'était conté ...

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Domination, violence et tendresse (Eastern Boys)

Il est dense, il est complexe, sujet à des variations de rythme, c'est le nouveau film de Robin Campillo, dix ans après Les revenants. Et il est difficile à classer : de documentaire social à thriller en passant par histoire d'amour physique entre hommes. Eastern Boys se décline en plusieurs temps et en plusieurs modes : récit de domination, de différence, de marginalité, de haine, de violence, de tendresse. Il est dérangeant et trouble avec des phases très réalistes et des moments comme suspendus, superbes d'ailleurs (l'irruption des garçons de l'est dans un appartement bobo), avant un suspense qui n'est peut-être pas sa tonalité la plus convaincante. Le climat est lourd, les silences sont pesants. La toile de fond, soit l'immigration des pays de l'ex-URSS, donne lieu à des scènes impressionnantes avec le charisme de ces jeunes acteurs. C'est un film qui a quelques tunnels dans sa narration mais dont la maîtrise n'est absolument pas contestable.

 

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28/04/2014
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