Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Comme un astre noir

Qui dit cinéma indien, dit Satyajit Ray ! Le reste n'est que Bollywooderie, n'est-ce pas ? Sauf que cette cinématographie est très mal connue en occident et qu'il faut se plonger dans les ouvrages spécialisés pour découvrir que certains réalisateurs ont une très belle cote auprès des amateurs éclairés. C'est le cas de Ritwik Ghatak et surtout de Guru Dutt. Son destin météorique - (vraisemblablement) suicidé à 39 ans, il a tout de l'astre noir du cinéma indien - confère à son oeuvre un goût de cendres qui de toute manière y figure de façon évidente. Passons sur ses premiers films, d'aimables pochades qui respectent le cahier des charges bollywoodiennes en termes de chants et de danses, pour en venir à "Fleurs de papier" (la déchéance d'un cinéaste, soit un film prémonitoire) puis à "Assoiffé" qui là, touche carrément au sublime. D'autant que Dutt joue avec une adresse admirable avec les conventions du cinéma de Bollywood pour composer une symphonie déchirante, mise en scène avec un talent incroyable. le mot chef d'oeuvre, pour une fois, n'est pas galvaudé.

 

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16/09/2015
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