Cinéphile m'était conté ...

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Combler les failles (Eternal)

 

Drame, romance et science-fiction : Eternal, du Danois Ulaa Salim, est donc tout cela à la fois. Et on peut y ajouter aussi la chronique d'un monde dont le climat se dérègle. Au fond, l'idée générale, c'est de combler les failles : celle de la croûte terrestre, dans l'aspect d'anticipation scientifique du récit, mais aussi celles du personnage principal et de son histoire d'amour qui n'a pas abouti. À moins que… C'est sur ce thème des vies que l'on n'a pas vécues que Eternal est le plus romantique et le plus aventureux, aussi, mélangeant ce qui semble être une réalité et en imaginant une autre, mais n'en disons pas plus, au spectateur de trouver sa voie dans le champ des possibles. Avec des sujets tout de même dramatiques, le cinéaste signe pourtant une œuvre plutôt douce et apaisante, de même que poétique, par instants. On a le droit de passer à côté, bien sûr, et de trouver à la fois le discours écologique convenu et l'histoire d'amour sans grand intérêt. Mais ce serait dommage, car le film ne nous force à rien, sinon à admirer et à réfléchir sur le sens de la vie et de notre place sur la planète Terre. Se laisser emporter et divaguer, donc, pour en débattre, pourquoi pas, après la projection de ce long métrage qui n'est pas sans références, mais également unique en son genre.

 

 

Le réalisateur

 

Ulaa Salim est né en 1987 à Copenhague. Il a réalisé Sons of Denmark.

 

 

 



30/07/2025
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