Bienveillance pour l'enfance
Si parmi les quatre grands du cinéma japonais classique Mizoguchi est le cinéaste de la femme, Naruse celui du couple et Kurosawa celui de l'homme (c'est un raccourci, évidemment), Ozu est lui le chantre de l'enfance, filmé avec bienveillance et sensibilité dans de très nombreux films. En commençant par Gosses de Tokyo et en terminant par le merveilleux Bonjour. L'enfance et l'adolescence de Yasujiro Ozu ont été marqués par l'absence de son père qui travaillait dans une ville lointaine. Jamais marié, Ozu a vécu auprès de sa mère jusqu'à sa mort qui a précédé de peu la sienne. S'il n'a pas eu d'enfants, son cinéma en est rempli. Ils sont espiègles, malins, insupportables, gais et rebelles. Et surtout vifs et innocents.
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