Bali baba (6)
Episode 6 : Ubud du monde
Se réveiller en ne sachant pas de quoi la journée va être faite. La possibilité du peut-être, L'éventualité du pourquoi pas ? Aujourd'hui, la désorganisation est au programme. Ubud est la capitale culturelle de Bali. Le village des peintres depuis les années 30, quand la famille royale a encouragé la venue d'artistes et d'intellectuels. Modeste hameau, il y a encore quelques années, Ubud est désormais une petite ville où abondent boutiques d'artisanat, galeries d'art, restaurants et bars.
Visite au musée Neka, pour jeter un oeil sur la peinture balinaise contemporaine.
Un petit tour au centre-ville. Pas mal de touristes, mais l'ambiance est cool, sans agressivité. Et la vie continue : un motard se fait arrêter par la police (pas de casque ?), le marché bat son plein, les lycéens se promènent, les écolières attendent ...
Passons aux choses sérieuses, c'est à dire au déjeuner. La spécialité locale est le cochon de lait laqué. Merveilleux !
Après cela, je déclare forfait pour toute autre activité. Cet après-midi est le mien. Ce sera donc un long massage qui fait un bien fou puis piscine. Le pied !
En soirée, pas question d'échapper à une représentation de danses balinaises. La musique est stridente, presque dissonante. Les danses sont robotiques, on se croirait dans Metropolis. Fascinantes, pourtant, pour les "chorégraphies" du visage, avec ces yeux écarquillés qui rappellent le jeu des actrices du cinéma muet (décidément). Un gros chien noir s'est couché au premier rang des spectateurs. Tranquille, il ne semble pas particulièrement attentif, il somnole plutôt, avant de traverser la salle et de s'installer en coulisses (le compagnon d'une danseuse ?). La danse balinaise est liée à la religion et aux coutumes ancestrales. La représentation que l'on donne aux touristes est un pot-pourri, bien entendu, et permet de se faire une petite idée. Les photos, prises dans l'obscurité, sont médiocres. Désolé.
Retour à l'hôtel, par des ruelles sans éclairage, hormis parfois celui des motocyclettes. Même pas peur. Je suis encore sous le charme.
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