24 heures à Berlin (Oh Boy)
24 heures dans la vie d'un jeune trentenaire berlinois aussi désabusé que oisif, qui a passé les deux dernières années de sa vie à ... réfléchir. Avec son tempo nonchalant, Oh Boy est un film d'atmosphère, rythmé par sa BO. Entre trompette de jazz et piano mélancolique. On y peut y déceler des tonnes d'influence, de Scorsese à Wenders en passant par Jarmusch et Godard, mais Jan Ole Gerster possède déjà un ton personnel, triste et tragi-comique. Le récit n'est fait que de rencontres dans lesquelles le héros reste plus ou moins passif : son père, une ancienne camarade de classe, un ami, un vieux très alcoolisé. Son seul but est de boire un café durant cette journée, chose qu'il n'arrivera pas à faire. L'errance est élégante, filmée dans un noir et blanc impeccable, elle traduit aussi un certain vide existentiel qui déteint sur ce film auquel il manque peu pour aller au-delà de l'anecdotique.
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