Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

2 heures 50 plus tard (Aurora)

Cela pourrait être un éloge de la lenteur au cinéma. Le temps de prendre son temps alors que la plupart des productions ne pensent qu'à faire feu de tous bois de peur d'ennuyer l'exigeant spectateur. Oui, Aurora pourrait être cela, quand Cristi Puiu, réalisateur de l'excellent La mort de Dante Lazarescu, colle aux basques d'un type normal qui se rend d'un lieu à un autre sans pratiquement proférer une seule parole. Un fantôme. Et puis tiens, le voici qui trucide un quidam. Longtemps plus tard, il récidive. Si elle est ainsi la vie d'un tueur en série, elle n'est pas palpitante, se dit-on in petto, pour passer le temps. Au bout de 2 heures 50 interminables, surgit un épilogue tragi-comique au commissariat, qui éclaire le tout et vient enfin récompenser notre patience, pour peu que le sommeil ne nous ait pas gagné auparavant. Conclusion : ne pas choisir un fauteuil trop confortable, ce serait dommage de rater les dix dernières minutes du film. Le reste, on peut s'en passer.

 




21/03/2012
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