Un vertige relatif (Source Code)
D'un côté, la complexité fumeuse ou excitante (au choix) de Source Code est plaisante pour les amateurs de SF, d'un autre, elle fera rire les amateurs de Philip K. Dick qui trouveront l'argument simpliste et pas plus vertigineux que cela. C'est un produit hollywoodien et jetable, à partir de là, on peut y prendre un vrai plaisir, sans trop s'emmêler les neurones. Le côté répétitif, genre Un jour sans fin, est dangereux parce qu'il donne des scènes euh, répétitives. Le scénario est assez malin pour passer outre et une petite dose de romantisme y aide davantage que cette manie américaine de vouloir sauver le monde, en commençant par Chicago. Jake Gyllenhaal est parfait, aussi crédible en cobaye dépassé qu'en type décidé à ne pas se laisser manipuler. Un film pas bête, mais pas trop intelligent non plus. Pour le spectateur lambda, c'est cool, même si on ne comprend pas tout, on ne risque pas une migraine carabinée.
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