Un drôle d'oiseau
Pour sûr que Georges Franju est un drôle d'oiseau dans le cinéma français d'après-guerre. Inclassable même. Ses courts-métrages documentaires sont remarquables, à commencer par Le sang des bêtes. En passant au long, il surprend par son esthétique froide et son sens aigu de la mise en scène. Seulement 8 films à son actif, pas également réussis, mais toujours audacieux dans des domaines où ses confrères hexagonaux se sont peu aventurés, en particulier le fantastique avec Les yeux sans visage et Judex. Quant à ses adaptations de romans, elles ont aussi le mérite de repousser l'académisme : Thérèse Desqueyroux, Thomas l'imposteur, La faute de l'abbé Mouret. Une oeuvre mince en quantité mais riche en qualité et qu'on ne finit pas de (re)découvrir.
Judex.
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