Second rôle
Sans eux, le cinéma français des années 30 et 40 n'aurait pas la même saveur. Leurs apparitions, aussi courtes soient-elles pouvaient même sauver un film, ou au moins le rehausser à un niveau acceptable. Eux, ce sont les seconds rôles, des faire valoir, mais pas toujours car souvent des voleurs de scènes comme Saturnin Fabre ou Julien Carette. Moins connu qu'eux, Raymond Aimos a pourtant fait partager sa gouaille typique de titi parisien dans 109 films dont certains très célèbres. La légende dit qu'il a commencé à tourner pour Méliès mais c'est à partir des années trente qu'il est omniprésent. René Clair (Sous les toits de Paris, Quatorze juillet), Duvivier (La bandera, La belle équipe), Feyder (Les gens du voyage), Chenal (La maison du maltais), Carné (Le quai des brumes), Guitry (Ils étaient neuf célibataires), Ophüls (De Mayerling à Sarajevo), Grémillon (Lumière d'été) l'emploient de même que des cinéastes moins prestigieux tels Noé, Lacombe, Billon, Valentin, Litvak, Bernard, Poligny, Maurice Tourneur. Sa mort, à la Libération de Paris, est controversée : tombé sous les balles des allemands ou victime d'un règlement de comptes ?
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