Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Petites histoires de Fès (mercredi/jeudi)

Petites histoires de Fès
Mercredi !




Aujourd'hui, il me faut voir les autres faces de Fès. Fès-el-Jedid, tout d'abord. Partie mérénide de la ville, bâtie au XVIIIe siècle. Plus petite et moins touristique que la médina. Des commerces, des balcons en bois sculptés, une agitation relative.


Voici le quartier juif, le mellah, le plus grand du Maroc et, néanmoins, difficile à trouver. Je tombe par hasard sur la gardienne de la synagogue qui me propose une visite privée. Elle possède quatre nefs (la synagogue, pas la gardienne) et un mobilier datant de sa création, au XVIIe siècle. Plus loin, dans le cimetière juif, entre tombes blanches et orangers, règne une grande sérénité.


Le palais royal ne se visite pas. On peut cependant admirer son portail d'inspiration hispano-mauresque. Et se rappeler que, de temps à autre, l'épouse du roi Mohammed VI, d'origine fassie, occupe les lieux.


A partir de là, une bonne marche de 30 minutes conduit tranquillement à la ville moderne de Fès. Une fontaine, un McDo, de nombreuses de terrasses de cafés, le long de l'avenue Hassan II : il n'y a strictement rien à voir ! Et il est temps pour un couscous, non ? Qui n'a rien d'inoubliable, faute de pouvoir en déguster un chez l'habitant.


Au retour, je me repose dans les jardins Jnan Sbil. Je ne pouvais alors anticiper la tournure que prendrait la soirée.


Dîner chez mon pote Omar. Au riad, je rencontre Rachid (le prénom a été changé) qui me propose un verre de vin, puis deux. Lyon a perdu contre le Bayern 0-2. Un petit whisky, peut-être ? Oui, avec de la glace. Puis un autre, encore, juste un, un autre, ... Rachid me raconte sa vie. J'acquiesce en suçant des glaçons. Je commence à voir deux Johnny Walker puis je m'aperçois que la bouteille est vide. Qu'à cela ne tienne, Rachid me propose une virée dans la nuit fassie. C'est à dire que je me sens un peu brumeux, là. Tais-toi et monte dans la voiture. Une boîte de nuit. Il est quoi ? Deux heures du matin ? Le temps d'avaler un liquide quelconque (whisky ?), mon cerveau a une grave panne de courant. Que s'est-il passé entre deux et cinq heures du matin ? Je n'en sais rien. Quand je retrouve un peu de lucidité, je suis dans la voiture et Rachid a une sérieuse embrouille avec les videurs du club. Je ne me souviens de rien d'autre, à part le fait que nous sommes finalement rentrés et que je me suis jeté sur mon lit. Rideau !

Jeudi !
Gueule de bois en contreplaqué. Je touche à peine au petit-déjeuner et je vais me recoucher. Je grignote un sandwich au poulet en guise de déjeuner. Le riad est calme comme s'il cuvait aussi ses excès de la veille. Enorme sieste. L'estomac et le foie en vrac, je tente une pizza chez Omar. Ca passe ou ça casse. A 20 heures, je suis au lit. Une loque. Lamentable. Demain, une virée au Moyen-Atlas est prévu. Je serai en forme, si, si.

A suivre, Inch'allah !



13/04/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres