Cinéphile m'était conté ...

Petites histoires de Fès
Dimanche !



Attendez, avant de commencer, il est indispensable de se sustenter. Et le petit-déjeuner au riad tient ses promesses.


Fès n'est pas une, mais triple. Fès-el-Bali, avec sa médina historique ; Fès-el-Jedid, bâtie au XIIIe siècle ; La ville nouvelle de Fès, construite à l'européenne.
L'une des quatre cités impériales du Maroc (avec Meknès, Rabat et Marrakech) et capitale religieuse du pays, Fès se visite avant tout pour sa médina, considérée comme l'une des villes historiques les plus vastes et les mieux conservées du monde arabo-musulman. Il suffit de pousser la porte. Façon de parler.


L'immense médina comporte deux rues principales. Pour le reste, ce ne sont que ruelles enchevêtrées, et sans nom, dans lesquelles il est strictement impossible de s'orienter. C'est parfait, je n'ai pour l'heure pas d'autre but que de me perdre dans ce labyrinthe où les seuls moyens de transport habilités sont les équidés. Je déambule, les mains dans les poches, plus avide de voir que de photographier. J'aurai le temps d'y revenir.


Une grosse heure de promenade et je n'en vois toujours pas le bout. A midi, pastilla au pigeon et coca. S'en suit une longue dérive, au fil des différents souks. Odeurs mêlées, rares grappes de touristes croisées, rabattage modéré, braiements d'un âne lesté de bombonnes de gaz ... Je poursuis et, par la grâce de Dieu, me retrouve à l'une des portes d'entrée de la médina. Inch'allah, j'ai mérité un petit thé à la menthe.


Karim raccompagne Hind dans la ville nouvelle. Je les suis et fais le plein de douceurs à la boulangerie/pâtisserie "Saveurs sucrés", pour mon dîner. Une journée de marche s'achève, je me retire dans ma suite pour écrire, lire et méditer.

A suivre, Inch'allah !