Cinéphile m'était conté ...

En attendant les dernières sorties de l'année et un classement complet des films vus en 2015, petit flashback rapide et forcément subjectif (il faudrait toujours écrire : ceci n'est que mon avis)

Mon film de l'année, je l'ai vu en septembre de l'année précédente dans la grande salle des festivals de Biarritz. Les nouveaux sauvages, oeuvre cathartique s'il en est, qui nous venge par écran interposé de tout ce qui nous gâche la vie au quotidien. Le premier film de Damian Szafron retrouve l'esprit des Monstres de Risi et Dieu que c'est bon.

JANVIER

Film du mois : Snow Therapy. Connait-on vraiment ceux qui sont les plus proches de nous ? Il suffit d'un moment de crise pour que tout bascule. Comment oublier ces dernières images à la Bunuel. Le suédois Ruben Östlund, déjà repéré pour ses films précédents, moins aboutis, est un cinéaste à suivre de très près.

Accessits : Captives, Loin des hommes, Foxcatcher, Phoenix.

Bonnes vibrations : L'affaire SK1, Imitation Game, Une merveilleuse histoire du temps ...

Déception : The Cut.

FEVRIER

Film du mois : Birdman. Qui suis-je, où vais-je, où vole-je ? Un exercice de style vertigineux dont la virtuosité n'est pas que vaine tentative. Il ose, Inarritu, et tant pis si certains n'aiment pas. Il va encore étonner en 2016 avec The Revenant. 

Accessits : Hungry Hearts, Loin de mon père.

Bonnes vibrations : Kertu, Mon fils ...

Déception : American Sniper (à moitié seulement et notamment pour ses dernières scènes).

MARS

Film du mois : L'ennemi de la classe. Un film slovène qui s'attaque au système éducatif et à l'autorité avec nuances et intelligence. Passionnant. Le cinéma de l'ex-Yougoslavie est incroyablement vivant même s'il est bien trop rare sur les écrans français.

Accessits : The Voices, 1001 grammes, Hacker.

Bonnes vibrations : Crosswind, A trois on y va, Paris of the North.

Déceptions : Inherent Vice, Voyage en Chine, Big Eyes (en partie).

Et aussi : Le Festival de cinéma latino-américain de Toulouse avec notamment la découverte d'Ixcanul mais aussi de beaucoup de films qui ne sortiront hélas pas dans les salles.