Cinéphile m'était conté ...

Miss Violence, Alexandros Avranas, Grèce, 2012
Le jour de ses 11 ans, une jeune fille se suicide en se défenestrant. Dans un style qui n'est pas sans rappeler celui de son compatriote Lanthimos, dans Canine, froid et clinique, Avranas nous fait entrer dans une famille dirigée de main de fer par son patriarche, sans que l'on sache ce qu'il s'y passe réellement. Le climat est oppressant dans ce quasi huis-clos. Il va devenir suffocant dans la dernière partie du film à mesure que la vérité va se faire jour, tragique et atroce. Le bourreau et ses victimes dansent cette sarabande morbide qui, davantage par ce qu'elle suggère que par ce qu'elle montre,
est à l'extrême limite du supportable.

Note : 6,5/10