Cinéphile m'était conté ...

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Les morts de Gallipoli (La promesse d'une vie)

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Aujourd'hui, en Nouvelle-Zélande comme en Australie, la date du 25 avril signifie davantage que celle du 11 novembre. Elle commémore la bataille de Gallipoli où pour la première fois les soldats de ces deux pays combattirent sous leurs propres couleurs. Malgré la défaite, elle a contribué à leur identité nationale et a traversé les générations jusqu'à son centenaire, cette année. En son temps, Peter Weir a tourné un film magnifique sur le sujet sobrement intitulé Gallipoli. Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Russell Crowe reprend le flambeau et est loin de démériter. Certes, La promesse d'une vie est pétri de bons sentiments et multiplie les raccourcis schématiques et les flashbacks inutiles. L'emphase l'emporte parfois et Crowe est particulièrement pataud dès qu'il ébauche une idylle romantique. Voici à sa décharge. Mais le film raconte aussi une histoire magnifique, de résilience et de pardon, pacifiste et humaniste. Et dans les scènes épiques, le néo-cinéaste est loin d'être un manchot. Les australiens ont fait un triomphe au film. Il sera sans doute accueilli plus fraîchement en nos contrées, pour les défauts de fabrique énoncés plus haut. Modestement, Russell Crowe a voulu rendre hommage aux milliers de morts de la bataille des Dardanelles et l'a fait avec honnêteté, sincérité et force. De ce point de vue, il n'a absolument pas à rougir de son oeuvre.

 

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14/04/2015
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