Les contes sont bons (Le loup bouilli)
En 2013, paraissait aux éditions Le Tripode un roman intitulé L'homme qui savait la langue des serpents, d'un auteur estonien inconnu, Andrus Kivirähk. Un récit sublime, empli de réalisme magique, d'absurde et de grotesque, serti d'un humour irrésistible. Comme une sorte d'Arto Paasilinna balte, mais avec un aspect fantastique plus marqué. Trois nouvelles traductions ont suivi, confirmant le talent de cet auteur prolifique, dont la dernière en date date désormais de 2020. Et à ce jour, ces trois derniers romans sont toujours inédits en langue française (ceci est un appel du pied très pressant au Tripode !). Quelle bonne surprise tout de même que l'arrivée en librairie de Le loup bouilli, un petit ouvrage bilingue, publié par L'Asiathèque et constitué de 5 textes. L'occasion de savourer la maestria de Kivirähk sur le format court, avec la suite, à sa sauce particulière, de contes célèbres qui évoquent notamment les trois petits cochons, Pinocchio et la reine des Neiges. Un véritable délice de gourmet qui ne frustre que par sa brièveté. Inutile de préciser que l'on espère du très consistant dans un proche avenir pour rassasier notre appétit d'ogre vis-à-vis de l’œuvre du natif de Tallinn.
L'auteur :
Andrus Kivirähk est né le 17 août 1970 à Tallinn. Il a publié une quarantaine de livres dont L'homme qui savait la langue des serpents, Les groseilles de novembre et Le Papillon.
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