Les cendres de Phoenix (La légende des fils)
La légende des fils fait partie de ces romans dont on n'a pas la motivation d'en dire du mal, ni l'envie d'en dire du bien. A quoi bon ? L'histoire est bien linéaire, très ancrée dans l'Amérique du début des années 60, alors que Kennedy tente de résoudre la crise des missiles de Cuba. Laurent Seksik ne lésine pas sur la reconstitution d'époque : livres, films, actualités, on se retrouve physiquement dans cette ville de Phoenix, Arizona, aux côtés de Scott, un adolescent que rien ne distingue de ses camarades, si ce n'est une sensibilité à fleur de peau et des parents qui se déchirent. Le côté manichéen de ce couple est voulu, of course : le père, revenu brisé de la guerre, violent et alcoolique ; la mère, douce et bienveillante pour son fils. Pas très original tout cela, déjà lu ou déjà vu, on tourne les pages sans émoi. Il y a un évènement dramatique aux 3/4 du livre qui redistribue les cartes et fait évoluer les caractères. On y croit ou pas pas, et on continue à tourner les pages. Un petit peu d'émotion pour finir, rien de bouleversant. Voilà, le livre est terminé. Il n'y a pas grand chose à dire de plus.
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