Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

La fille endormie (Fantastic Birthday)

073196.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

 

D'abord présenté sur les planches, Girl asleep (Fantastic Birthday, en français) est donc devenu un film, toujours sous la houlette de Rosemary Myers. Partout on a évoqué les influences évidentes de la réalisatrice : Gondry, Solondz et Wes Anderson mais il ne faudrait pas en oublier une autre, australienne celle-ci, avec Peter Weir, dont les films tournés "à la maison" avaient cette liberté et ce gout du fantastique et de l'absurde (voir Picnic at Hanging Rock) dans une veine certes moins psychanalytique et kitsch. Fantastic Birthday commence comme un film de banlieue australienne seventies avant de bifurquer vers le conte de fées baroque entre La belle au bois dormant et Alice au pays des merveilles. Bon, évidemment, pour la jeune fille endormie, il s'agit du passage à l'adolescence et des traumatismes qui y sont liés. Ne pas y chercher autre chose, le film ne brille pas par sa profondeur de scénario mais davantage par sa créativité visuelle avec dans un premier temps un univers coloré et disco avant de s'engouffrer dans les délices sombres de l'onirisme. C'est un peu court, sans doute, et pas seulement pour sa durée de 75 minutes mais rafraichissant, drôle et franchement pop. Aussi amusant que de faire des bulles avec son chewing gum, et ce n'est pas un reproche.

 

Fantastic_Birthday.jpg

 

Classement 2017 : 28/67

 

La réalisatrice :

021796.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

 

Dramaturge australienne, Rosemary Myers a adapté sa propre pièce qui est devenue son premier film au cinéma.



25/03/2017
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 50 autres membres