Cinéphile m'était conté ...

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L'alliance euphorisante de la carpe et du lapin (Pride)

L'affiche de Pride est assez laide. Une faute de goût pour ce film euphorisant dont les valeurs positives de tolérance et de solidarité font du bien à une époque où la tendance est au cynisme, au mépris et au chacun pour soi. Cela semble trop beau et pourtant : en 1984, dans les années Thatcher, les mineurs en grève du Pays de Galles reçoivent le soutien inattendu et incongru d'un groupe de militants gays et lesbiens. Deux communautés aux antipodes, l'alliance de la carpe et du lapin ? Ok, mais c'est une histoire vraie que Matthew Warchus transforme en conte social absolument irrésistible avec cette touche british, galloise en l'occurrence, en plus. Il va sans dire que les deux communautés ne vont pas se congratuler d'emblée mais c'est là où Pride se distingue par son écriture et fait valdinguer tous les clichés les plus éculés. Ses personnages ont de la chair et chacun d'entre eux a une histoire intime qui est traitée de façon intelligente sans alourdir le message de fond, avant tout collectif. Pride, à l'instar de The full Monty, possède sa scène déjà culte (la démonstration de danse disco) et abonde de moments où l'émotion palpite (la chanson traditionnelle reprise à l'unisson). Le film regorge de bons sentiments, de musique et de répliques cinglantes. Un film qu'il faut être fier d'aimer. Pride !

 

L'avis de sentinelle

 

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20/09/2014
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