Cinéphile m'était conté ...

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Je est un autre (Un illustre inconnu)

Le cinéma est l'art du mensonge et le spectateur une victime consentante. D'accord. Mais exigeante tout de même, la victime, à partir du moment où ce que l'on lui raconte est plausible. Sur le thème de 'Je est un autre", Un illustre inconnu commence par nous présenter le plus terne des individus que l'on puisse imaginer. Une (très) longue introduction assez ennuyeuse qui peine déjà à convaincre avant que le scénario ne se décide à entrer dans le vif du sujet. D'invraisemblances en incohérences (des dizaines !), filmé dans des teintes grises, Un illustre inconnu se mue en thriller existentiel qui n'arrache hélas pas une once d'empathie. La profondeur psychologique du "héros" joué avec talent par Kassovitz est réduite à sa plus simple expression (Douglas Kennedy a écrit sur le sujet de l'usurpation d'identité avec un plus de respect pour le lecteur). La froideur de l'ensemble et son côté terriblement artificiel ont l'aspect d'une mécanique sans âme dans une histoire misanthrope à laquelle on n'adhère pas une seule seconde.

 

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22/11/2014
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