Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Gamins de Téhéran (Les enfants du soleil)

 

Ali,12 ans, commet des actes délictueux quand il ne travaille pas dans un garage. Et il ne fréquente l'école que lorsqu'il y a un gros coup à la clé. Dédié à tous les enfants victimes du travail forcé, Khorshid frappe par l'authenticité de son interprétation avec des gamins tous recrutés dans les rues de Téhéran. L'intrigue centrale, la recherche d'un trésor hypothétique, assez peu plausible, n'est qu'un prétexte pour établir un constat social terrible et rendre hommage aux écoles caritatives, à l'équilibre financier précaire, qui tentent d'éduquer des gamins livrés à eux-mêmes. Tout ne fonctionne pas parfaitement dans le film de Majid Majidi, notamment réalisateur de Les enfants du ciel, et il est même parfois brouillon, abandonnant certains éléments narratifs en route, mais son énergie et son rythme ne sont jamais pris en défaut. Il y est aussi question de la situation des Afghans en Iran, population souvent stigmatisée, et le film parvient assez adroitement à montrer une société inégalitaire, sans pour autant critiquer plus que de raison les autorités du pays. Au point même qu'il a été choisi pour représenter l'Iran à l'Oscar du meilleur film international où il fait partie de la shortlist dévoilée en février 2021.

 

 

Le réalisateur :

 

Majid Majidi est né le 17 avril 1959 à Téhéran. Il a réalisé 14 films dont La couleur du paradis et Le chant des moineaux.

 



31/12/2021
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