Cinéphile m'était conté ...

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Femmes après les printemps arabes (A quoi bon la révolution si je ne peux danser)

Ece Temelkuran est une journaliste turque qui n'hésite pas à mettre le doigt là où cela fait mal et Dieu sait si les agissements du gouvernement de son pays sont de nature à susciter l'indignation. Sauf que ce sont désormais les journaux occidentaux qui la publient tellement ses papiers sont politiquement incorrects pour le pouvoir en place. A quoi bon la révolution si je ne peux danser ne parle de la Turquie qu'incidemment et évoque sur un plan plus large le statut des femmes dans les pays qui ont vécu les printemps arabes. On est très vite embarqué dans une road story, de la Tunisie au Liban en passant par la Libye et l'Egypte. Autant dire que le voyage ne manque pas d'attraits, du moins dans ses premières pages. Hélas, à mesure que les kilomètres et les pages défilent, une certaine lassitude s'installe. Est-ce à cause de l'écriture, à mi-chemin entre le réalisme et le symbolisme, ou bien de la personnalité fuyante de ses héroïnes qui cachent chacune un secret, ou plusieurs, qui nous les rendent malaisées à comprendre ? Il y a un côté Shéhérazade dans le roman d'Ece Temelkuran et beaucoup de péripéties qui surchargent le livre beaucoup trop dense et épuisant pour la patience du lecteur.

 

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L'auteure :

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Ece Temelkuran est née le 22 juillet 1973 à Izmir. Journaliste et éditorialiste célèbre et crainte en Turquie, elle a publié une douzaine de livres dont 2 romans.



16/04/2016
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