Echos du rapport filial (Je vous souhaite d'être follement aimée)
Le premier film d'Ounie Lecomte, Une vie toute neuve, racontait en grande partie son histoire d'enfant coréenne adoptée par une famille française. Son deuxième, Je vous souhaite d'être follement aimée, même s'il n'est pas une suite est aussi un récit identitaire, vu à hauteur d'adulte, cette fois, où une fille cherche à retrouver la mère qui l'a abandonnée à la naissance. Ounie Lecomte est une cinéaste de l'intime et des sentiments qui ne transige pas sur la façon d'aborder ces thèmes, tout en pudeur, retenue et délicatesse. C'est un film fort sur le rapport filial, et ce à plusieurs niveaux et qu'on aimerait bien davantage aimer. Il y a cependant des coïncidences et des hasards dans le scénario qui empêchent d'y adhérer totalement. Malgré cela, le jeu tout en nuances de Céline Sallette (l'une des meilleures actrices françaises) et d'Anne Benoît trouvent nécessairement un écho chez le spectateur. Et peut-être encore davantage chez la spectatrice.
La réalisatrice :
Ounie Lecomte est née en 1966 à Séoul. Elle quitte la Corée à 9 ans, adoptée par une famille française. Actrice et scénariste, elle réalise son premier film en 2009 : Une vie toute neuve.
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