Cinéphile m'était conté ...

Cinéphile m'était conté ...

Bref dialogue de sourds (La langue des signes)

Comme le précise la quatrième de couverture, La langue des signes est presque un roman même s'il est composé de 11 nouvelles. Le narrateur, affublé d'une épouse passionnée par Beethoven, au point de ne plus lui parler (dialogue de sourds), est en effet présent dans une bonne moitié des récits et les autres histoires concernent des personnages qu'il a plus ou moins côtoyés. Un roman, c'était la première ambition de Luiz Schwarcz mais l'éditeur et écrivain brésilien, notamment auteur de contes, a en définitive opté pour le format court. Et si l'on est séduit par ces nouvelles, joliment troussées et toutes délicatement mélancoliques et/ou nostalgiques, on aurait aimé voir l'auteur brésilien se lancer dans une oeuvre au plus long cours tant il semble évident qu'il en a les capacités et le talent. Pratiquement tous marqués par l'échec dans l'existence et la faiblesse humaine, atténués par un humour et une ironie fort suaves, les récits de La langue des signes charment et frustrent à la fois. Ici, l'on ne regrette pas les longueurs, c'est la brièveté qui désole.

 

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29/03/2014
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