Cinéphile m'était conté ...

1. Les handballeurs sur le toit de l'Europe

Doit-on encore les appeler les Experts ? Ou les Indestructibles ? Qu'importe. Simples outsiders au début du Championnat d'Europe, les handballeurs français se sont transcendés et ont faire taire les sceptiques. Cinglant. La finale face au Danemark, qui jouait à domicile, a été un modèle du genre. L'étouffoir puis le contrôle jusqu'au coup de sifflet final. Du grand art. La greffe entre anciens et petits nouveaux a pris au-delà des espérances. Les voici à nouveau sur le toit de l'Europe. Et le monde leur appartient.

2. Phénoménale Philomena

Rude compétition sur les écrans en ce mois de janvier. Dallas Buyers Club, Le vent se lève et 12 Years a Slave sont plus que des bons films. Mais le coup de coeur du mois ira à Philomena qui a su mélanger émotion et humour au sein d'une histoire tirée de faits ô combien réels. Srephen Frears, au contraire d'un Mike Leigh ou d'un Ken Loach, n'a jamais hésité à tenter des expériences cinématographiques, quitte à échouer, notamment dans ses mésaventures américaines. Avec Philomena, il montre, pour ceux qui auraient pu en douter, qu'il reste un cinéaste de premier plan.

3. Eruption et isolement

Deux livres très différents mais réunis par leur qualité de narration. L'année des volcans raconte avec vivacité l'histoire d'amour entre Roberto Rossellini et Ingrid Bergman, "arbitrée" par l'éruptive Anna Magnani. Passionnant. Bernard Quiriny poursuit lui son oeuvre singullière. Le village évanoui est une fable très contemporaine qui parle de démondialisation et de démocratie, entre autres sujets. De façon ludique, narquoise et réaliste. Passionnant (bis).

Et en février ? Les J.O d'hiver, des romans de Coe, Mendoza, El Aswany ..., des films en pagaille dont ceux de Tanovic et Jarmusch. Beaucoup de promesses pour le mois le plus court de l'année. A suivre ...