Bleu et pas tellement rose (Venezuela)
Bleu et pas tellement rose (Azul y no tan rosa), Miguel Ferrari, Venezuela, 2012
Il est gay, son compagnon battu à mort par une escouade homophobe est dans le coma et son fils, adolescent, qu'il n'a pas vu depuis 5 ans, débarque. Le film affiche d'emblée un discours de tolérance dans une société vénézuélienne où les différences ont du mal à être acceptées. S'il ne prêche pas, sauf en de rares moments, Miguel Ferrari s'appuie sur un scénario souvent convenu qui heureusement est suffisamment riche pour ne pas résumer à une oeuvre didactique. L'humour et l'ironie, sans compter la tendresse, sont des armes redoutables quand elles sont maniées avec un certain doigté. Le film vise le coeur et atteint assez aisément sa cible. De là à faire évoluer les mentalités ...
Note : 7,5/10
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