Cinéphile m'était conté ...

Episode 7 : Catégorie poids coq


Une journée pour découvrir les alentours d'Ubud. Beaucoup, beaucoup de choses à voir.
Un petit temple pour commencer, ca ne se refuse pas. Goa Gajah est son nom.


Et une promenade dans la jungle pour digérer le petit-déjeuner. Tout en bas, coule une rivière. Ca glisse, mais tant qu'on n'a pas le vertige, tout va bien.


Dans un petit village, un mariage va être célébré. En demandant poliment, nous sommes invités à assister aux préparatifs. Beaucoup de chiens se baladent au milieu des convives. C'est l'heure des photos des proches des futurs mariés. Plus zen, la vie.


Le temple de Yeh Pulu est un endroit mystérieux avec ses statues gravées dans la roche, dont les experts ignorent encore l'origine.


Petit tour en moto. Déjeuner au bord de l'eau. Les bâtonnets de poisson ont l'air savoureux. Ils arrachent la gueule, en vérité. J'en paierai le prix, un peu plus tard.
Des temples, à Bali, il y en a des milliers : pour la famille, pour le clan, pour le village, pour le territoire etc. Il est intéressant de voir ce qui s'y passe. Pas de prières, c'est une pratique individuelle, la religion balinaise est davantage fondée sur les offrandes, que chacun adapte selon ses moyens, et qui consistent à confectionner des "édifices" composés de fruits et de fleurs.


Près d'un lycée, un parking de motocyclettes.


Visite d'un village traditionnel préservé. Comme un musée en plein air. Figé dans le temps. Pas très passionnant, car désincarné.


Autant aller voir un autre temple (j'ai gardé mon sarong toute la journée, eh, eh). Pura Kehen de son petit nom (au carrefour précédent, prendre à gauche, sinon, on est paumé !).


Dans l'enceinte même du temple, surprise, des combats de coqs vont être organisés. Cela fait partie des traditions mais, en principe, les paris sont interdits. De fait, le spectacle est dans la tribune, les billets de banque volent en mains en mains, dans une arène qui rappelle, en miniature, celle des corridas. C'est un spectacle assez cruel que ces duels de gallinacés, je ne m'étendrai pas sur le sujet.


Autre art très prisé à Bali, le théâtre d'ombres. J'ai la chance de pouvoir assister à une représentation privée d'un des marionnettistes les plus célèbres de l'île. Installé devant un écran blanc, je ne comprends pas grand chose à l'histoire qui m'est conté mais, même sans sous-titres, le spectacle reste virtuose.


Retour à l'hôtel. La nuit s'annonce pimentée, entrecoupée de stages fréquents aux toilettes. Les risques du métier.