Cinéphile m'était conté ...

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Bali baba (3)

Bali baba



Episode 3 : Aux temples en apporte le vent !


Le premier arrêt de la journée est pour le palais d'eau d'Ujung, l'endroit même où se baignaient, dans les temps anciens, les 400 concubines du raja local (quel santé, quand même !). Il a été reconstruit (le palais, pas le raja) après l'éruption volcanique de 1963 et le tremblement de terre de 1974. Le lieu est empreint de sérénité, sans touristes à la noix pour gâcher l'instant.


A la sortie du palais, une mosquée. Un petit mot sur le sujet s'impose. Bien que les musulmans représentent toujours moins de 10% de la population balinaise, ils sont de plus en plus nombreux à quitter Java, notamment, pour ce petit paradis. Ce sont eux, ou des étrangers au pays, qui détiennent les leviers de l'économie, touristique en particulier, ce qui, à terme, ne manquera pas de poser des problèmes socio/religieux. On sent déjà des tensions, voire un certain racisme, entre les deux communautés.

Nous empruntons une route de montagne au sein d'une végétation luxuriante, révélant des points de vue d'une insoutenable beauté. Sur les hauteurs, la population est pauvre mais elle ne meurt pas de faim, la nature se montrant généreuse (en fruits). Les enfants se montrent curieux des étrangers. Ils ne demandent rien d'autre qu'un sourire. Le tourisme de masse, à Bali, ne concerne que les plages de Kuta (on y reviendra).


Arrivée à Amed, petit village de pêcheurs, juste avant midi. Cet endroit est un nirvana pour les amateurs de plongée. Beaucoup de japonais parmi eux. Au Diver's Café, j'expérimente les Satay (brochettes de porc, poulet, boeuf ou poisson), à mes risques et périls. Je suis bien, Amed, alors !


La suite est moins confortable. Pour accéder à un certain temple, il faut monter, monter et, en plus, revêtir le sarong (pas de photos, désolé dentsblanches ). Ceci dit, porter le sarong, je trouve ça right. On me propose d'aller voir plus haut. En gravissant 1 700 marches, je pourrais découvrir un (autre) très beau temple. Je décline, je ne tiens pas à finir les bras en croix avec la chaleur moite qui rend chaque geste épuisant (ok, j'exagère un peu). Du coup, on se décide pour un autre temple. Pas de regrets.


De retour à l'hôtel, je n'ai envie que d'une douche. Et de contempler la mer depuis l'avancée de ma chambre. Cela fait trois jours que je n'aie plus de nouvelles du monde. Pas de journaux, pas de télé, pas d'internet. A 21 heures, je rêve déjà.



06/12/2011
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