Après le génocide (Une histoire de fou)
Le génocide arménien imprègne Une histoire de fou. Dans sa mémoire, sa célébration et aussi les exactions qu'il a ensuite provoqué, causant la mort d'innocents à la fin des années 70. Le film n'est pas tant une fresque historique même s'il commence dans les années 20 et se termine 70 ans plus tard qu'une évocation intime à travers des personnages, arméniens ou non, réels ou pas. Si Guédiguian est un cinéaste social, il ne faudrait pas oublier qu'il est un amoureux du romanesque et Une histoire de fou en est une preuve éclatante. Jusqu'à une certaine candeur d'ailleurs qui n'est qu'une forme exacerbée de sincérité et d'honnêteté. Une histoire de fou est passionnant dans ce qu'il dit de la violence, de la vengeance, du pardon ... Ce qui rend le film aussi riche dans ses différentes thématiques, politiques autant que fondamentalement humaines.
Classement 2015 : 30/211
Le réalisateur :
Robert Guédiguian est né le 3 décembre 1953 à Marseille. Il a tourné 19 longs-métrages depuis son premier film, Dernier été (1980) dont Marius et Jeannette, La ville est tranquille, L'armée du crime, Les neiges du Kilimandjaro ...
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