Cinéphile m'était conté ...

L'île sacrée (Holy Island), Robert Manson, Irlande, 2021

Rosa et David, deux âmes perdues, tentent de s'échapper d'une ville désolée. Ils sont à la recherche d'un billet introuvable pour un ferry. De quoi parle vraiment Holy Island ? Du purgatoire, où d'un monde parallèle, on n'en sait rien et jamais le film de Robert Manson ne tend vraiment de perches pour une simple compréhension des enjeux pour les deux principaux personnages. Au noir et blanc dans la ville portuaire succèdent des images de super 8 aux couleurs passées qui pourraient éventuellement être des souvenirs d'enfance. Ou pas. Quant à David, il est à un moment remplacé par un autre homme plus jeune, qui se révèle être lui-même, des années plus tôt. Holy Island fait l'effet d'un long rêve où rien ne permet de se raccrocher à un quelconque repère. Ce n'est pas désagréable à regarder mais y comprendre quelque chose y relève de l'impossible.

Note : 4/10